Les véhicules de société sont souvent perçus comme un avantage en nature accordé par une entreprise à ses salariés ou à ses collaborateurs. Dans les faits, la voiture de société permet certes de bénéficier de quelques avantages, mais elle présente également des inconvénients.
Avantages
Le principal avantage du véhicule de société est d’ordre financier. Le salarié ou le collaborateur qui dispose d’un véhicule de société est en effet bien souvent dispensé de l’achat d’un véhicule privé pour réaliser ses déplacements professionnels. À la fin du mois, les économies réalisées sont loin d’être négligeables. Elles comprennent évidemment le prix d’achat du véhicule, mais aussi l’ensemble des frais annexes (assurance, entretien, réparations, voire carburant selon les entreprises). Le véhicule de société est d’ailleurs parfois utilisé par les entreprises comme une alternative intéressante à une augmentation de salaire. Souvent, mieux vaut en effet accepter une voiture de société (dont la jouissance est encadrée par un contrat) qu’une augmentation salariale de quelques dizaines d’euros par mois. L’autre principal avantage de la voiture de société est de pouvoir rouler, la plupart du temps, dans un véhicule neuf, et souvent d’une gamme supérieure.
Inconvénients
Le principal inconvénient du véhicule de société est qu’il est strictement réservé à une utilisation professionnelle. Certaines sociétés tolèrent toutefois l’utilisation du véhicule de société pour réaliser le trajet domicile-travail. Dans les deux cas, le conducteur se doit d’utiliser son propre véhicule pour ses déplacements personnels (week-end, vacances, etc.). Les conditions d’utilisation du véhicule de société sont contractuellement encadrées et connues des deux parties. L’autre inconvénient se trouve du côté de la déclaration d’impôt du conducteur. Considérée comme un avantage de toute nature, la voiture de société doit faire l’objet d’une déclaration auprès de l’administration fiscale. Tout comme l’entreprise paie une taxe sur le véhicule de société, le conducteur devra s’acquitter d’un impôt supplémentaire lors du paiement de ses impôts sur le revenu.