La législation française ne permet pas à l’heure actuelle un déploiement massif des véhicules autonomes. Pourtant sous l’impulsion des constructeurs automobiles, des changements devraient s’opérer. En voyant les résultats probants dans les autres pays notamment aux États-Unis, le constat est simple. Le développement des véhicules autonomes devrait s’accélérer au cours des prochaines années.
Les parlementaires commencent à assouplir la législation et le code de la route.
Le but étant de l’adapter aux véhicules autonomes.
Quels sont les projets pour 2020 ?
C’est dans les milieux ruraux que la majorité des expériences vont se dérouler. Idéal pour des trajets courts, Peugeot et Renault ont décidé d’affiner leur technologie. Ils ont mis en circulation des prototypes intelligents capables de réaliser des actions humaines. Citroën a déclaré récemment avoir construit un véhicule autonome capable de circuler sur autoroute. Ce véhicule se conduit sans aucune manipulation de la part du conducteur. D’autres expérimentations se sont tournées vers les livraisons. Notamment pour approvisionner différents commerces dans la région de Montpellier.
L’objectif c’est d’analyser et de mettre en situation les voitures autonomes, en conditions réelles.
Des centaines de millions d’euros sont investies dans l’industrie automobile française.
Mais elle a malheureusement pris beaucoup de retard par rapport à la concurrence américaine et la concurrence chinoise.
L’État a annoncé des subventions pour encourager le développement des véhicules autonomes.
Mais elles restent marginales par rapport aux avancées technologiques outre-Atlantique.
Il faudra patienter encore quelques années avant de voir régulièrement des voitures autonomes.
Les dernières annonces d’Emmanuel Macron confirment cette tendance. En autorisant les véhicules autonomes de niveau trois et quatre mais seulement à partir de 2022. La mise en circulation progressive des véhicules autonomes ne constitue que des phases expérimentales.
Différentes analyses seront produites une fois les tests terminés. Une fois ces résultats communiqués, ce sont les parlementaires qui vont entrer en jeu. Ils devront encore assouplir la législation du code de la route pour rendre possible la commercialisation. L’autre chantier et non des moindres, consiste à faire baisser drastiquement le prix du véhicule autonome. La technologie en est à ses débuts, le prix n’est malheureusement pas encore abordable.Des investissements colossaux en infrastructure et en recherche-développement seront nécessaires.
L’objectif, baisser le prix des ventes des véhicules pour les particuliers. Seulement voilà, il faudra attendre plusieurs années avant d’avoir des voitures à des prix raisonnables. Les constructeurs français sont hésitants à investir massivement dans la technologie. Leur crainte repose sur l’absence de visibilité sur les réformes européennes du code de la route. Contrairement à leurs concurrents directs aux États-Unis et en Asie bénéficiant d’une grande largesse. À titre de comparaison, il est désormais possible en Californie d’utiliser un service de robot-taxis.
C’est une solution développée par la maison-mère de Mercedes.