Pour un salarié, une voiture de fonction représente de nombreux avantages. Au-delà de l’économie de carburant (pour les bénéficiaires d’une carte carburant) et d’assurance, il faut aussi prendre en compte l’entretien du véhicule pris en charge par la société. Pour diverses raisons au cours de sa carrière, le salarié peut se voir retirer/changer sa voiture de fonction. Une situation pas forcément confortable pour certains collaborateurs qui s’étaient énormément attachés à leur véhicule.
C’est pour cela qu’il est aujourd’hui possible, pour des salariés, de racheter leur propre voiture de fonction. Un concept gagnant/gagnant qui permet à l’entreprise de liquider et renouveler une partie de sa flotte de véhicules. Et au salarié, de faire une bonne affaire en faisant l’acquisition d’un véhicule qu’il connaît déjà par cœur.
Un achat donc plus serein par rapport à l’achat d’un véhicule à un particulier. Mais également, plus intéressant financièrement que l’acquisition d’une nouvelle voiture chez un professionnel de l’automobile.
Veiller au tarif du marché
Mais attention, lors de la vente d’un véhicule à un salarié, il n’est pas possible, pour une entreprise de brader ce dernier au risque de représenter, pour l’URSAAF, un avantage en nature maquillé. Donc lors de la proposition de rachat, il est important de veiller à analyser le tarif du marché sur un véhicule similaire au préalable. Il y a cependant une certaine tolérance sur une remise pouvant aller jusqu’à 10 ou 15%. Ce qui n’est pas négligeable sur le tarif du véhicule.
Racheter un véhicule en LOA, un concept séduisant pour le salarié
Si le véhicule est soumis à un contrat de location avec option d’achat (LOA), l’opération est d’autant plus intéressante car il ne restera que le prix de la résiduelle du véhicule. C’est à dire la somme non amortie par la location et souvent inférieure à l’Argus.
Ce cas de figure n’est, par contre, pas possible, dans le cadre d’une location longue durée (LLD), dans la mesure ou l’entreprise doit rendre le véhicule au loueur à la fin du contrat de location. Une exception est cependant possible, à condition de faire affaire directement avec le loueur.
En définitive, pour un salarié, racheter son véhicule de fonction est possible mais encadré. Il est important d’ étudier les tenants et aboutissants de cette acquisition avant de se lancer dans la démarche d’achat.